Arnaud Lavaleix revisite le tournage d'« Athena » de Romain Gavras
En septembre 2022, sortait sur Netflix "Athéna" de Romain Gavras, tragédie d'une fratrie au milieu d'une cité en feu. Arnaud Lavaleix revient avec nous sur son tournage
Arnaud, comment as tu abordé ce film ?
Au début des repérages d'"Athena", on répète le premier plan séquence et un feu d'artifice atterrit dans le fourgon. Le soir, je me retrouve à l'hôpital des quinze-vingts parce que j'ai reçu un truc dans l'oeil. Là, je me dis que ce film va être différent de ceux que j’ai l'habitude de faire : il va falloir se protéger et être extrêmement concentré. Déjà pendant les répétitions de pré-tournage, il y avait un degré de concentration que je n'avais jamais rencontré ailleurs. Je me suis dit aussi que ce serait une des rares fois dans ma vie où j’allais pouvoir faire un enregistrement intéressant et cohérent en multicanal avec cinq micros, plus des appoints qu'on irait planquer et éventuellement des équipements sur les comédiens pour les sortir un petit peu, retrouver un peu de détail. Souvent on dit : "un film tu peux le faire avec un magnéto et un micro, ça suffit", celui là je pense que c'était complètement impossible.
Comment s’organisait le tournage ?
C’est un film constitué principalement de plans séquence. On les tournait de cette manière là : une première déambulation puis une deuxième avec la figuration. On refait des répétitions, on déambule sans caméra puis pourquoi pas avec un chercheur de champ... Après on mets une petite caméra. Puis on prend la grosse caméra ARRI 65 et là on commence à répéter dans les conditions du tournage. Grosso modo : répétitions sans le matos avant le repas, répétitions avec le matos après. On fait plusieurs prises et on arrive à l'heure magique que voulait pour la lumière le chef opérateur Mathias Boucard et le plan rentre. Et il n'y a pas de perche dans le champ, Je préfère me risquer à faire des rustines après. Antoine Brochu, je l'ai vu sur le trait à des moments hyper critique et c'est passé. C'est un peu comme les conneries en moto, tu te dis ça passe, ça passe, ça passe et hop putain c'est passé ! Il a joué un peu à ça aussi ! J'étais bien entouré !
Les plans séquence, ils existent aussi parce que tous les cerveaux sont concentrés à la tâche, à l'écoute de Romain, à l'écoute du chef opérateur et des deux opérateurs, Myron et Aymeric au steadicam. On est quasiment en auto hypnose et ce qui est incroyable dans ces moments là, c'est de pouvoir trouver des solutions lumières : c'est ici que ça va se passer, puis là... ce moment là, il ne faut pas le rater. Il y a finalement très peu d'improvisation, tout est tellement répété et puis ça joue ! Tu connais ce phénomène : quand ça ne joue pas, t'as l'impression que la captation, elle est moléculaire on cherche sans arrêt les angles du micro. De la même manière, quand ça joue super bien, j'ai l'impression que les micros, tu peux les jeter n'importe où et ça sonnera. Donc ça jouait très bien mais en même temps, il fallait batailler avec toutes les informations sonores qui arrivaient : avec la quantité d'acteurs, de figurants qui participaient aux scènes, le son partait dans toutes les directions, dans une imprécision totale, dans un grand tohu bohu.
Explique nous un peu ta configuration. Dans le making off on te voit avec un casque à cornes microphoniques...
J'ai opté pour du Schoeps. Le film est tellement violent que d'arrondir un petit peu ces voix avec l’élégance et la chaleur des schoeps, je trouvais ça intéressant. Je les ai choisi aussi pour leur souplesse de travail (les petits corps, les capsules qui s’inter changent ainsi que leur poids) et leur capacité a encaisser les explosions. Suite aux premiers repérages avec la camionnette je me suis dit que ça allait être très dangereux, qu’il fallait que je me tienne et que pour cela, il me fallait mes deux mains de libre. Je suis tout le temps en configuration portable, en bandoulière pour voir ou je marche, donc la solution a été de mettre des micros sur un casque pour faire le LCR avant, un perchman traitant lui l'arrière. Par exemple, pour la première scène, je traite l'avant, Antoine Brochu avec sa perche traite un centre et Philippe Henry gère l'arrière. Pour ce premier plan, au moment de la fourgonnette, comme la caméra rentre par la porte arrière, je contourne le camion et je rentre par la porte latérale en me faisant tout petit, tout en sautant un trottoir de 70 cm. Je me mets à quatre pattes juste en dessous de la caméra, ce qui laisse un champ de 360 degrés pour Miron le cadreur. En plus de ce casque, j'ai équipé plusieurs plaques d’aérations intérieures de la fourgonnette dans lesquelles nous avons mis des schoeps. Ça a permis de rattraper pas mal de trucs lorsque je ne pouvais plus être présent dans le véhicule. Pour l'arrivée du camion aux premières barricades, on a triché : la camionnette a fait une grande banane pour revenir non loin du point de départ. Antoine et Philippe ont couru pour se mettre au point d'arrivée du camion et continuer. Nous (avec la caméra), on ressort du camion, je suis toujours avec mon casque sur la tête avec mes trois micros. Antoine Brochu reprend le centre et Philippe Henry reprend l'arrière parce que là, il y a vraiment du son de tous les côtés. Tout le monde va et vient et et on découvre Fifou (Armindo Alves de Sa) qui par chance a mis un casque de moto. J'ai donc pu lui installer un micro mais sur Samy Slimane (le comédien principal) on est à poil, a part la perche d' Antoine Brochu.
Tu as fait le choix de pas l'équiper ?
C'est un choix délibéré parce que j'ai mis du temps à trouver l'installation de ce costume tellement il était improbable. C'est un Kway, il n'y a aucune aération, le zip est remonté jusqu'en haut : Les frottements je t'en parle même pas, c'est horrible. au bout de quelque temps, j'ai trouvé ce petit truc qui nous a sauvé, c'est de sortir par l'oeillet du fil de la capuche. C'est moi qui installe tout les HFs. Si c'est c'est mal placé, je ne peux m'en prendre qu'à moi ! Dali Benssalah, le deuxième comédien principal, il avait un blouson de cuir (une tannée) donc l'équipement, c'est trou dans le blouson ( Merci la costumière ) et le micro qui arrive sous le col. Ouassini Embarek avait aussi un blouson en cuir de dingue donc pas d'équipement sur lui non plus.
Quel était ton enregistreur ?
Toutes les sources rentrent dans un Scorpio en bandoulière un peu comme en documentaire. J'ai de quoi mettre huit HFs si il faut. Je ne suis pas fan de ça car je ne peux pas les mixer. Je les écoute de temps en temps, je sais qu'ils existent, ça marche, tant mieux, ça ne marche pas, tant pis, mais je ne les envoie pas dans le mix. Ce n'est pas la première de mes préoccupations. La première de mes préoccupations, c'est que ça rentre bien dans les micros principaux et les micros que l’on a pu cacher.
Tu as couvert toutes les séquences en 5.0 ?
Quasiment tout le temps, on s'est débrouillé pour faire du multicanal. Généralement, il y avait une perche mono classique, une perche stéréo pour l'arrière, une perche stéréo ou tri pour faire l'avant. On ne pouvait pas forcément mettre tout le temps trois micros en avant parce que je n'avais pas forcément tout le temps suffisamment de liaisons HF. Et puis j'ai eu la fausse bonne idée de prendre des A10 et avec les schoeps, ça se comporte mal. J'ai découvert ça un peu sur le moment. Finalement on a trouvé un compromis et le niveau de jeu nous a permis de pouvoir travailler avec des gains relativement bas. Donc ça va, on a pas en rougir. Tous les moments d'explosions, de foule, c'est typiquement dans ce genre de situation qu'il est intéressant de faire du multicanal. Vers la fin du film, il y a des moments plus classiques et il n'y a plus de 5.0. J'oublie un peu le multicanal et on repasse à une prise de son classique où j'ai une ou 2 perches mono. Je mets un Albert LCR pour la réverbération : dans les scènes violentes, je trouve que ça rajoute du «beau dans l’agressif».
C'était ton point de départ, tu en as discuté avec les gens de la post-prod ?
On se connaît pas mal avec Marco Casanova le mixeur. On a déjà fait beaucoup de films ensemble avec toute la clique de Kourtrajme. Je lui ai donné mes intentions de tournage et de matériel. il m’a dit Banco ! La seule chose qu'il m'ait demandé, c'est de mettre les mêmes coupe-bas partout (CF atelier rotation de phase).
Il y a plein de scènes de foule, avec beaucoup de figurants...
Avec les figurants, l'idée c'était d'entendre le moins de "wesh" possible. J’avais déjà réussi à faire ça pour la grande bataille des "Misérables" et je trouve que ça rend vraiment service au film, ça en devient super élégant. Les mômes sont touchants quand ils ne parlent pas en wesh. On faisait donc une balance acoustique avec les figurants et pour certains parce qu'ils sortaient une petite ligne rigolote, je les équipais. Ça vaut le coup pour ces petits rôles qui ne reviendront pas forcément en synchro. Ce sont ces petits détails que je n'aime pas oublier. Ce film pour moi était un peu luxueux, même s'il paraît dur et que j'ai usé une paire de baskets sur le tournage, car le nombre de répétitions nous a permis de trouver des solutions au fur et à mesure. L'idée quand tu fais la balance avec les figurants, c'est d'être bienveillant, de sympathiser avec tout le monde. C'était une grosse aventure humaine aussi ce film. Je ne peux pas dire qu'on était potes avec les 500 figurants, mais on a eu vraiment de bonnes relations parce que je fais un peu le con, on fait un peu rire les gens naturellement et ils nous le rendent quelque part : c'est vraiment un terrain de jeu. On leur disait : "toi un peu plus comme ça. Toi, c'est mieux à ce moment là. Toi, baisse un petit peu. Toi tu peux remonter, Ecoutez vous !" C'est important que les gens s'écoutent. Notre travail au delà de la technique, c’est aussi d'équilibrer la figuration. Ce qui fait que ça rentre d'une manière totalement naturelle dans le micro.
Vous vous étiez entendus à ce propos avec Romain Gavras?
Complètement, je lui dis ce que je fais à chaque fois et on en parle. Il est arrivé qu'il me dise non, ça ne m'intéresse pas, allons plus dans telle direction. Je ne fais pas du tout mes petits trucs dans mon coin, loin de là. On avait déjà collaboré sur "le monde est a toi", Les rapports étaient déjà installés, il a confiance en moi.
Tu avais des temps pour faire des sons seul, pour refaire des ambiances? J'imagine qu'il en a fallu pour les versions internationales ?
J'ai pensé bien sûr aux versions internationales. Le fait de tourner en 5.0 traite assez bien la figuration au moment de la prise, il y a énormément de choses qui peuvent aller dans la V.I. Mais on a fait quand même rejouer les enfants, on a refait quelques sessions pour avoir un peu plus de précision justement. Les sessions de sons seuls étaient très difficiles à obtenir.
Vous n'étiez que trois ?
Nous n'étions que trois. En début de journée Philippe Henry partait avec deux ou trois tourets de 100 mètres pour installer le retour son. Le vidéo village est énorme, il faut le cacher très loin. Et notre terrain de jeu est une dalle de 300mx300m. Pour de la HF, c'est assez gigantesque. J'ai pris un sennheiser SK 250 pour envoyer très loin mais malgré cela Il fallait quand même déplacer de temps en temps le récepteur. J'aurais pu laisser les perchmans courir tous seuls et moi me cacher dans un coin avec une roulante... mais le son, j'aime bien aller le chercher, j'aime bien courir les bras en l'air et d'être tout le temps à la face, ça me permet de solutionner des problèmes d'appoint, de renforts son. Je suis toujours très présent à la face. Donc c'est pour ça que pour les retours, il fallait un système assez robuste. Ça a plutôt bien marché. Philippe Henry optimisait sans arrêt la place du récepteur en le cachant derrière les éléments de décor : les barricades, les frigos… Voire en plein milieu du décor !
Parfois le cadreur est sur un scooter. Tu mets un micro sur la caméra dans ces cas là?
J'ai mis un micro avec le plus petit poids possible. c’était un micro Rode intégré à un émetteur- vraiment le plus léger du marché! Ça a quand même permis de dépatouiller des proximités avec les comédiens quand la caméra passe de l’intérieur à l’extérieur du fourgon de police. Myron n'était pas fan que je rajoute des trucs sur sa caméra il à accepté car le système Rode Tx / Rx ne pèse que 50g. petite anecdote : pour la première déambulation en scooter sur la dalle, j'avais demandé un scooter électrique à la production, ce qui m'a été refusé, donc je me suis dit comment vais je faire pour ce plan là. L'acteur monte sur un scooter, la caméra le suit avec un quad et on peut mettre personne au son. J’ai quand même fixé un Albert 3 sur la machinerie du quad pour faire l'avant. Antoine Brochu va cavaler avec sa perche. Et moi je gère l'arrière avec le scooter électrique que va me prêter Georges Demetrau des effets spéciaux. Il venait d'en acheter trois juste avant. C'est un fait du hasard, encore merci Georges. donc je gère l'arrière avec mon casque merveilleux sur la tête. Il m'a servi honnêtement, trois ou quatre fois ce casque : pour le début, en traitant l'avant avec les trois micros et dans le milieu du film, l’arrière avec juste deux micros.
Comment fais tu le mix en direct parce que tu as souvent les mains prises. Il y a des choses que tu n'écoutes pas, que tu ne mixes pas ?
C'est un mixage de complaisance que je fais. Je ne peux pas mixer! J’ajuste les trims d'entrée et surveille les pistes ISO. Vu que ça court tellement vite et que ça part dans tous les sens, je ne m'interdis pas de linker tous mes trims de manière à n'en bouger que deux ou trois. Je ne peux pas bouger les cinq trim plus les trim des HFs en même temps. Donc le 5.0, c'est un seul trim. A Romain Gavras, je lui envoie a la fois ce que j'ai envie d'écouter et ce qu’il a souligné. C'est intéressant parce que j'ai l'impression que quand je mixe au bon moment, quand j'ai sorti le petit mot au bon moment ça aide à crédibiliser la prise. Quand ça fait dix fois qu'on refait un plan, à un moment je n’entends plus les différences. Tout le monde est hyper calé donc moi à l'écoute, je ne sais plus du tout ce que ça change. Je fais juste sortir un petit peu plus ce que Romain voulait entendre et j'ai l'impression que ça l’aide quelque part dans ses décisions. Je dis ça sans aucune prétention mais quelque part, ça l'aide à dire que c'était la bonne. Il a l'impression que tout est cohérent.
Donc c'est toujours important de bien mixer en direct ?
Il y a des situations dans laquelle je ne peux pas complètement. Sur Athena je cavalais tellement... Moins j'ai de matériel et mieux je me porte, je préfère courir, aller chercher le son au détriment du mix (qui sera bien mieux en postprod.). J’ai beaucoup de plaisir à percher, parce que quand ça sonne, j'ai un peu l'impression de faire du surf ! Je prends la vague je suis physiquement bien, ça m'apporte vraiment du plaisir, je me sens un peu enivré, en hypnose et je trouve ça très agréable. Si j'avais été loin pour mixer précisément, il aurait fallu une installation technique phénoménale, Il aurait fallu des récepteurs, des relais de récepteurs partout dans la cité, avec une installation qui aurait nécessité encore deux autres personnes et je ne sais pas combien de centaines de mètres de câbles. Ça aurait été une configuration énorme. Jean Minondo avait tourné juste avant nous sur un film («Coupez»)avec un long plan séquence aussi, il n'a pas couru. Avec Franck Trapletti (Tapages), il avait placé toutes ses antennes de réceptions à des endroits stratégiques. C'est intéressant, mais c'est une autre manière d'aborder les choses. Je préfère être sur le set et vivre les situations pour savoir qui précisément je vais devoir équiper, qui il va falloir aller chercher un peu plus que l’autre à la perche. Ça derrière une roulante, je suis infoutu de le savoir parce que ce n'est pas du tout dans mon éducation. Moi je viens du documentaire, j'ai toujours couru les bras en l'air derrière une caméra donc derrière une roulante je ne m'épanouis pas autant. Evidemment sur beaucoup de films j'ai ma roulante mais je porte quand même mon sac parce ça me gonfle de passer mon temps à bouger ce chariot qui embête tout le monde. Avec le sac sur les épaules, t'es adaptable. S'il faut travailler par terre. Je travaille par terre.
C'est pour ça que tu travailles plus avec le Scorpio qu'avec le Cantar ?
Le cantar X3 quand il est arrivé, je l'ai trouvé magnifique, un son très agréable. À l'époque j'étais au Nagra 6 et SD 788T. J’ai revendu le Nagra et j'ai essayé le X3. Je ne peux pas travailler avec une machine grosse comme ça. En même temps je pense que le ratio poids et dimension c'est un peu le même avec mon scorpio car je mets tellement de choses dans la sacoche, c'est un peu mon fourre tout. Je n'ai pas le réflexe de l'alléger. Je pourrais me soulager en ne prenant pas l'iPad, mais l'iPad est tellement visuel et il me simplifie la tâche. Et puis j'adore les boutons des vieilles mixettes SQN et sur le Scorpio il y a des boutons similaires. Donc je cours, je link les 5 trim d'entrée de manière à avoir qu'un seul trim pour le 5.0. Pour les niveaux, je les mets à 2 h (+6db), comme ça le mix est plus fort que les ISO et je garde une réserve. Pour l'écoute je gère aussi la perche donc finalement j'ai que deux deux trim à gérer. Les HF je les oublie, ils sont placés, je sais qu'ils sont là, je les surveille en solo de temps en temps pour vérifier que tout le monde va bien. Romain est hyper précis, il a déjà le film et la musique dans la tête, il a les moments musicaux en tête : quand il dit non, il n'y aura pas de son du tout là dessus, y'en aura pas. Quand bien même c'est une scène musicale, je fais du direct dessus, évidemment. J'aime bien l'idée que l'on peut mixer du direct dans la musique, ça fait vivre aussi la scène différemment il aura le choix. Romain Gavras est quelqu'un de très précis dans ses exigences. En Revanche ma grande douleur dans ce tournage là, c'était les nuisances sonores pour le voisinage. J'avais honte! A un quart d'heure d'autoroute, on nous entendait encore, c'était phénoménal.
Ce tournage fût un cadeau ! merci à Antoine Brochu et Philippe Henry de m’avoir accompagné…
Visite chez VDB à PAU
Stéphane et Abder nous ont accueillis dans l'atelier d'assemblage des fameuses perches VDB, et...
Rencontre avec l'équipe technique de Tapages
Rencontre avec les préparateurs et testeurs de chez Tapages. Lucie Marty: préparatrice fiction,...
Rencontre avec Pierre Lenoir.
AFSI, le 17 octobre 2011.Projection de deux extraits en 35 mm SRD:Le Crime est notre affaire...
Interview de Frédéric Dubois
Interview de Frédéric Dubois
Au sein de sa salle de montage, entouré d'écrans et de...
Rencontre AFSI avec Bernard Chaumeil : Foi de hiéroglyphe !
C'est comme un trésor que l'on redécouvre : samedi 2 février 2013 après-midi, en hommage à son...
Rencontre avec Nadine Muse, monteuse son
Plusieurs fois nommée pour le César du meilleur son, Nadine Muse est une monteuse son reconnue...