Communiqué du SNTPCT
Convention collective de la Production cinématographique et de films publicitaires
POST-PRODUCTION
Comme l'UPC s'y était engagée le 6 avril 2018, celle-ci nous a transmis un projet d’accord en vue de sa ratification par les Syndicats de salariés lors de la réunion de la Commission paritaire qui se tient le 13 avril 2018.
Le projet de l’UPC est strictement identique à celui qu’il avait présenté le 5 avril 2018 qui est celui d’instituer un salaire forfaitaire base 42 heures. C’est une curieuse conception de la négociation…
L’UPC qui, rappelons-le, est, parmi les Syndicats de producteurs, le Syndicat majoritaire, refuse par conséquent toute négociation et de revoir à la hausse ses propositions. Lorsque ladite UPC - dans un communiqué - précise que leur grille correspond à une augmentation des salaires minima conventionnels de plus de 10 %, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Pour mémoire, rappelons nos demandes salariales revendicatives, établies sur une base de 39 h hebdomadaire et, en particulier :
- Chef Monteur son cinéma : 1 829,40 €
- Chef Monteur paroles cinéma : 1 829,40 €
- Assistant monteur son cinéma : 1 194,90 €
- Mixeur cinéma : 2 626,40 €
- Assistant Mixeur cinéma : 1 719,24 €
Par ailleurs, aucune prise en compte de la revendication de la modification de l’article 33 relatif aux dépenses par taxi et pas davantage en ce qui concerne l’article 46 - frais de restauration.
Le vendredi 13 avril, nous leurs rappellerons nos demandes revendicatives salariales et leur rappellerons conjointement les pratiques constantes de violations des dispositions du code du travail et de la convention collective :
- La plupart du temps, pas de délivrance du contrat dans les 24 heures qui suivent l’engagement,
- Des contrats délivrés postérieurement,
- Un certain nombre d’heures supplémentaires ne sont ni déclarées, ni payées, ce qui constitue du travail dissimulé.
À cet effet, conformément aux dispositions du code du travail, nous vous appelons à établir un décompte journalier individuel du nombre d’heures effectuées chaque jour, et de l’adresser par courrier électronique chaque jour à la production. Il s’agit, par ce décompte, de constituer la preuve juridique des heures de travail effectuées.
Dans ces conditions de blocage de la négociation par les Syndicats de producteurs - et l'UPC en particulier - vu que cette journée d’action de grève du 10 avril sur environ 30 films, ne les pas amené à réexaminer leurs propositions - il semble évident que nous serons contraints à examiner et à refixer d’autres journées de grève.
Soulignons que, se déclarer en grève sur les films n’est pas simple et qu’il s’agit d’une responsabilité qui incombe à ceux qui travaillent lors de ces journées de grève.
Restons unis et rassemblés syndicalement dans l’action.
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