Et maintenant que vais-je faire ?
Paru dans Le Monde daté du samedi 2 mai, comme en écho au silence assourdissant du gouvernement, plus de 200 artistes signent un appel pour ne pas oublier le monde de la Culture face à la crise : « depuis six semaines, le ministre de la culture ne dit strictement rien. Des « je ne sais pas » à la pelle […] »
Les signataires, dont on reconnaîtra pas mal de gros calibres de la profession, demandent « une prolongation des droits des intermittents du spectacle d’une année au-delà des mois où toute activité aura été impossible ».
Il faut espérer que cet appel aura plus d’écho que les deux communiqués de l’inter-association, l’un au ministre de la culture, l’autre à la ministre du travail, pourtant signés par une vingtaine d’associations à chaque fois.
Par ailleurs, dans un entretien avec Vincent Maraval (Wild Bunch), dans Le Monde du samedi 2 mai également, le producteur « souhaite que la crise soit l’occasion d’une refonte intégrale du secteur ». Et de rappeler que la sortie de la crise sanitaire actuelle ne doit pas faire oublier les problèmes de financement et de distribution du cinéma, en particulier indépendant. Il lance quelques pistes comme la disparition de la chronologie des médias qui donne trop de pouvoir aux chaînes de télévision sur le financement du cinéma, au détriment de la diversité du cinéma et des publics visés.
De leur côté, les associations travaillent également à préparer l'après confinement.
Un groupe de travail réuni par la CST a pour mission de faire des propositions concrètes aux CCHSCT Cinéma et Audiovisuel sur les conditions d’exercices de nos métiers. Les premières propositions seront publiées lundi 4 mai.
Enfin, à l’initiative du syndicat CGT-SPIAC, un rapport d’étape sur le chômage partiel s’est tenu jeudi 30 avril en présence de l’ensemble des associations, y compris la CST et UNDIA.
Globalement la situation est très contrastée. Certains projets peuvent bénéficier du chômage partiel alors que d’autres équivalents, y compris au sein de la même entreprise, n’en bénéficieront pas.
Le chômage partiel semble également plus mis en place en cinéma et en fiction TV - c’est-à-dire pour les contrats les plus longs - que dans le domaine du flux, même sur les émissions où les équipes sont récurrentes mais les contrats plus courts.
Si la non-mise en chômage partiel est une décision de la production, et est donc perçue comme de la mauvaise volonté de sa part, certaines associations soulignent que c’est aussi dû au risque juridique qui entoure cette décision. La contrainte juridique est d’autant plus forte que la société est grosse.
De son coté, le SPIAC n’exclut pas des actions en justice qui auraient pour vertu de faire jurisprudence, et de clarifier certaines situations.
Pour mieux se rendre compte de la situation il est préférable de consulter le travail de synthèse fait par l’AFSI grâce aux remontées d’informations qui lui sont parvenues.
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