Un article sur l'AFSI est paru ce mois ci dans SONOVISION
Premier article paru dans la presse sur l'AFSI
AFSI, une association au service du son à l’image
L'Association française du son à l'image (AFSI) vient de souffler sa première bougie. L'occasion de donner la parole à sonprésident Laurent Zeilig et aux quatre vice-présidents des collèges qui la composent.
L'AFSI compte actuellement 230 membres issus des métiers du son à l'image. De nombreuses réunions leur permettent de partager leur savoir.
L’ AFSI est née de la rencontre de preneurs de sons, de monteurs et de mixeurs désireux de partager leurs connaissances du son à l'image. Elle compte actuellement deux cent trente membres issus de tous les secteurs, de l'audio à l'image, qui peuvent ainsi établir des passerelles entre leur métier, résoudre des problèmes ou tout simplement échanger leur savoir-faire grâce à des ateliers et rencontres dans le domaine du cinéma, de l'audiovisuel et des nouveaux médias. L'association rassemble des intermittents de l'audiovisuel, mais aussi de toutes petites sociétés artisanales, ainsi que de grosses entreprises internationales. Point commun : des hommes utilisant la technologie au service de la création. L'AFSI se compose de quatre collèges : « Tournage »; « Montage »; « Mixage » et « Broadcast ».
« Nous n'avons pas vocation à éditer des normes ou des injonctions, à appliquer telle ou telle méthode de travail, explique Laurent Zeilig, président de l'AFSI qui, en 2008, a remporté le César du meilleur son pour La Môme. Au contraire, nous tâchons de confronter tous les points de vue, toutes les techniques, pour que chacun puisse, enrichi des expériences partagées, vivre son métier le plus intensément possible et progresser en même temps. C'est un pari d'avenir ! »
À une époque où les productions cherchent à réaliser des économies et où la précarité des emplois et des conditions de travail grandit, l'AFSI insiste sur l'importance de favoriser les contacts entre tous, pour être meilleurs, mieux informés... « L'association doit renforcer sa représentativité auprès de ses contacts externes, être un interlocuteur éclairé des professions du son à l'image dans toutes ses a santés », estime Laurent Zeilig. Tous ceux qui font vivre l’AFSI au quotidien prennent de leur temps libre entre les tournages, les montages ou les mixages pour mener à bien les missions qui sont celles de l'association: organiser des ateliers, rencontrer les entreprises, les écoles, les institutions, participer à divers débats (Forum international du son multi canal, Rencontres de la création musicale...), tenir des stands dans les salons, animer le site Internet (www.afsi.eu), le forum et bien entendu, s'occuper de la gestion. « Tous les membres ont ainsi créé un mouvement, un esprit généreux de partage, de confraternité et de respect mutuel qui, j'en suis sur, nous rendra plus forts et mieux armés pour affronter les défis de demain », avance Laurent Zeilig.
Quatre collèges
Olivier Le Vacon, vice-président du collège « Tournage », explique que l'attention de son groupe se focalise actuellement sur la prise de son et les spécificités de la caméra RED, mais aussi sur les nuisances sonores des différentes sources lumineuses sur les tournages (cette année, quatre rencontres ont été organisées avec k56oo, Maluna, Key Lite et Eclalux). « Ces échanges avec les fabricants sont fructueux et ont des implications dans la conception et le niveau sonore des projecteurs » explique Olivier Le Vacon.
De nouvelles rencontres seront organisées prochainement entre fabricants, importateurs, prestataires et les membres de l'AFSI, premiers utilisateurs des matériels. « Nous continuerons à faire découvrir, aux autres professionnels avec qui nous travaillons les tenants et aboutissements de la prise de son. Il faut approfondir entre nous, mais aussi avec les monteurs et les mixeurs, les méthodes de captation du son sous différents aspects : techniques, esthétiques et sensibles. »
Présidé par Fred Dubois, le collège « Montage » son a, lui, été créé dans le but de permettre aux monteurs son de parler de l'évolution de leur profession, mais aussi de communiquer avec les autres professionnels membres de l'AFSI. Un premier atelier sur le thème« Le son seul » a été mis en place entre les quatre collèges. Il a permis de dresser un état des lieux des problématiques liées à ce type d'enregistrement non associé à la prise de son directe et synchrone. Cet atelier a permis de trouver des moyens d'être plus efficace dans ces divers métiers qui sont liés les uns aux autres. Un atelier « Montage parole » sera prochainement mis en place avec les collèges «Tournage» et «Mixage».
Ce troisième collège, dont Thierry Lebon assure la vice-présidence, est venu chercher dans l'AFSI la possibilité de se regrouper pour être davantage informé et échanger entre professionnels et amis. « Le collège Mixage ne compte pas encore assez de membres, comparé au collège Tournage, mais nous sommes convaincus que par notre ténacité et notre volonté à faire avancer cette association, les «frileux » nous rejoindront un jour ou l'autre. » L’association organise régulièrement des projections suivies de débats. La diffusion du film La personne aux deux personnes, réalisé par Nicolas et Bruno, a permis d'aborder la façon de traiter une voix off, au tournage comme au mixage.
Par ailleurs, l'AFSI compile en ce moment même les données techniques afin de dresser une nomenclature des auditoriums de cinéma long métrage. « Nous mettons également en place une conférence sur l'enregistrement et le mixage de la musique de film », indique Thierry Lebon. Un comparatif des micros est mené. Il prend en compte, dans un premier temps, les douze micros perche les plus utilisés sur les tournages. En parallèle, d'autres membres se sont penchés sur l'essai des nouveaux microphones numériques, tant pour la musique que pour la post synchronisation. « Certains ateliers sont le fruit de membre solitaire, d'autres naissent d'un regroupement ou encore du travail par groupes qui contribue à la mise en commun de savoirs transversaux », explique Thierry Lebon.
Jean-Marc L'Hôtel, vice-président du quatrième et dernier collège, le « Broadcast », reste encore admiratif de l'énergie dépensée en un an parles membres de l'AFSI. « Tout visiteur de l'extérieur ne peut qu'être surpris devant la multiplicité et la qualité des débats et des sujets traités, preuve que nous avons bien affaire à des gens passionnés, dont l'énergie ne demande qu'à être mobilisée. » Les activités de ce collège ont induit une dynamique sur la prise de son multi canal, sujet grandissant chez les prestataires et diffuseurs. Un travail pédagogique de fond est également mené dans l'apprentissage de nouveaux outils et des méthodologies de travail. «Toutes ces activités nous permettent de prendre conscience de l'importance d'un des plus grands chantiers qui nous attend, celui de la formation. » L'AFSI entend donc aujourd'hui devenir un interlocuteur reconnu et visible, aussi bien par les autres corps de métier de l'audiovisuel que par les organismes publics et les fabricants.
Lionel Ollier avec l'AFSI
BROADCAST • 52 • N°547 - JANVIER 2010
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